[Paris'in 18 arrondissement'ına istinaden eşit sayıda kısa filmden oluşan Paris, je t'aime'in Faubourg Saint-Denis kısmı (Tom Tykwer) bir aşkın başlangıcını ve sonra zamanın neredeyse dairesel bir düzlemde akışını umuda ve umutsuzluğa aynı anda göz kırparak anlatıyor. Zaman geçiyor, gerçekten de mutlu zamanlar da mutsuz zamanlar da elimizde olmaksızın geçiyor. Passé déjà!
...je t’ai montré notre quartier, mes bars, mon école, je t’ai présenté à mes amis, à mes parents. j’ai écouté les textes que tu répétais, tes chants, tes espoirs, tes désirs, ta musique, tu écoutais la mienne, mon italien, mon allemand, mes bribes de russe. je t’ai donné un walkman, tu m’as offert un oreiller.
et un jour, tu m’as embrassé.
le temps passait, le temps filait, et tout paraissait si facile, si simple, libre, si nouveau et si unique.
on allait au cinéma, on allait danser, faire des courses, on riais, tu pleurais, on nageait, on fumait. on se rasait. de temps à autre tu criais sans aucunes raisons ou avec raisons parfois, oui avec raisons parfois.
je t’accompagnais au conservatoire, je révisais mes examens, j’écoutais tes exercices de chants, tes espoirs, tes désirs, ta musique, tu écoutais la mienne.
nous étions proche, si proche, toujours plus proche.
nous allions au cinéma, nous allions nager, riions ensemble, tu criais avec une raison parfois et parfois sans.
le temps passait, le temps filait.
je t’accompagnais au conservatoire, je révisais mes examens, tu m’écoutais parler italien, allemand, russe, français, je révisais mes examens, tu criais, parfois avec raisons, le temps passait, sans raisons, tu criais sans raisons, je révisais mes examens, mes examens, mes examens, mes examens, le temps passait, tu criais, tu criais, tu criais...